J6 – Massif de la Ste Victoire: Ermitage de St Ser
Distance: 4km Dénivelé: 250m en partant de Puyloubier





Sixième jour, mardi 13 mai, Départ et Hermitage – Hugues
Jour de départ, les meilleures choses ont une fin. Néanmoins on se dit qu’une dernière « grimpette » sur le trajet ce serait bien. Histoire de vérifier si l’Asphodèle est une espèce envahissante ou bien trouver « l’Orobanche naine« …
Nous optons pour la chapelle de Saint Ser dans la montagne de Sainte-Victoire, Hermitage de Saint Servius décapité par le Roi Wisigoth Euric au 5-ème siècle. La montée est raide, pierreuse à souhait mais à chaque méandre du chemin une variété florale. A midi, une vraie table, une fois n’est pas coutume, nous invite à déballer nos casse-croûtes après que Catherine ait sonné la cloche.

Au pied de la descente c’est dans une prairie que nos botanistes passionnés terminent le pèlerinage à genoux devant un parterre d’Orchis.





6ème jour – René
Jour de départ. Nous ne pouvons pas être sevrés brutalement du Sud, il est alors décidé de visiter l’Ermitage dans le massif de Sainte Victoire. Beau soleil, nous montons gaillardement le sentier bordé de la végétation habituelle, mais dans une ambiance tout de même minérale, devant l’imposante falaise calcaire.
La chapelle accolée à la roche est un lieu de sérénité, de silence d’où la vue porte loin, jusqu’au massif de Sainte Beaume que nous venons de quitter.
Au retour aux voitures, immense déception, la voiture de Sylvie et Pierre a été fracturée, vitres explosées et les valises volées. Nous sommes tous désappointés, bouleversés par un tel vandalisme qui vient assombrir la belle semaine que nous venons de vivre dans la convivialité, le partage et la bonne humeur.
Geneviève et Hugues: Je terminerais en remerciant les organisateurs bien sûr, mais aussi tout le groupe pour la convivialité et les échanges à tous moments, sur tous sujets, que ce soit des recettes, on est une » belle bande de gourmands » mais aussi les anecdotes qu’elles soient drôles ou déplaisantes et nos plaisanteries…
Avec une réflexion pour conclure, par-delà notre intérêt pour la botanique, la nature et le dépaysement qu’est ce qui nous pousse à crapahuter ? D’après les écrits, le rythme régulier de la marche est propice à l’introspection et la méditation. Les ethnologues s’accordent sur un point, c’est la bipédie et la marche orthostatique qui a favorisé l’intelligence et la créativité des premiers hominidés. Je pense que la marche nous apporte une ouverture d’esprit plus élargie, plus pragmatique et plus tolérante.
Bien à vous,