2025-07-28 Col de Rabou 1888m (Dévoluy)

Départ de Monestier: 8h
Départ de la randonnée au parking du téléphérique du pic de Bure 1485m: 9h30
Dénivelé: 400m
Distance aller retour: 12km
Participants: Martine- Nicole- Geneviève- Hugues- Jean- Cathy- Suzanne










Huit heures sur notre parking…
Hélas! ils n’étaient pas tous là, Il manquait tous les autres. Comme disait Lamartine « un seul être vous manque et tout est dépeuplé » (Premières Méditations Poétiques, 1820)
Après avoir épuisé nos lamentations, énuméré nos douleurs et inondé le parking de nos pleurs … Nous partîmes ventre à terre à la poursuite de Catherine débordante d’énergie qui fouettait énergiquement ses chevaux en direction du parking du téléphérique du Pic de Bure. Petit moment d’émotion en découvrant le monument dédié à la catastrophe du premier juillet 1999. On endosse nos équipements en empilant les couches de laine polaire, le vent est vif et froid. Le ciel est encombré et versatile mais le vent du Nord qui a bien reçu nos vœux à l’air de travailler à balayer tout ça, comme me dira Jean en cours de route, en remettant d’équerre un panneau indicateur. On attaque un raidillon jusqu’à la « Cabane de l’avalanche » à 1520m et ensuite direction le Col de Rabou à 1850m. Protégés du vent dans une magnifique forêt on progresse sur un chemin large, bien entretenu avec des talus merveilleusement « botanisables » avec en plus myrtilles, framboises et fraises des bois, sur le gâteau!
On débouche dans une combe vallonnée, presque un plateau. Le point de vue sur les crêtes alentour, sur les flancs desquelles s’éparpillent des bosquets de sapins est majestueux. Et toujours des enchantements botanistiques à en croire les exclamations et les yeux ébouriffés de nos adeptes érudites. Le chemin confortable à faible dénivelé progresse en direction de la « Cabane du Jas de Barge » et se termine sur une platière où se trouve également une bergerie. Le col est masqué par une barre rocheuse franchissable par un passage raide et un peu technique, bordé à sa gauche par la cascade presque tarie en cette saison.
Hélas pour moi, pour ne pas risquer la chute, je décide de ne pas tenter de franchir la barre rocheuse à cause d’un pied douloureux et peu sûr, séquelles de mes dernières frasques minéralogiques aux Deux-Alpes. Comme on ne doit jamais rester seul en montagne Geneviève reste pique-niquer avec moi, tandis que le groupe franchit l’escalier abrupt pour atteindre le Col de Rabou où nous ont-ils dit le vent était tellement violent qu’on pouvait à peine tenir debout. En revanche avec Geneviève on a eut droit aux jeux et galipettes d’une bande de marmottes à quelques dizaines de mètres dans la dépression sous la cascade.
Retour tranquille, même parcours, on se regroupe à la « Cabane de l’Avalanche ». Chemin faisant, une dernière espèce intéressante un Sureau de Montagne (Sambucus Racemosa) s’ensuivit des spéculations sur sa comestibilité, Catherine affirmant que ça donne une très bonne « confiture pour belle-mère » A savoir que dans les temps anciens on faisait fermenter les fruits, parfois mélangés à la prunelle sauvage, ce qui donnait une excellente eau-de-vie par distillation.
Amicalement votre,
Hugues
La flore:










Dans cette balade,les belles-mères ont été gâtées: après la confiture de belle-mère avec le Sambucus racemosa elles ont eu droit au coussin de belle-mère avec l‘Astragalus sempervirens (Astragale très épineuse)
Et une petite merveille: La chenille du sphinx de l’Euphorbe


Et une sympathique marmotte
