2025-03-03 Chichilianne – Donnière

Départ de Monestier: 13h

Départ de la rando: à partir du parking de l’église de Chichilianne 13h30

Notre circuit:

Participants: Sylviane- Annie- Jean- Brigitte- Hélène- René- Geneviève- Hugues- Colette P- Domi et ses petites filles – Dominique P et sa fille et une amie- Elisabeth L- Pierrot- Sylvie- Sylvie P- Suzanne et sa petite fille

Distance parcourue: 7 km

Dénivelé: 100m

Texte de René:

Chichilianne 3 mars 2025

Il fait un temps à partir admirer les Nivéoles, cette année nous collectionnons les sites de cette blanche printanière. Printemps dites-vous, non sur le plan calendaire, mais au départ nous avons un temps superbe, la lumière est d’une grande pureté et les montagnes encore enneigées sont scintillantes dans un ciel azuréen. C’est avec le corps en émoi que nous prenons la direction de nos belles et frivoles clochettes. Allez savoir pourquoi elles supplantent dans nos cœurs les magnifiques Perce Neige. Pareillement ils annoncent le printemps, leur blancheur est immaculée, peut être un peu moins folâtres, un côté sérieux et réservé ?

Nous profitons avec délice de la bienfaisante chaleur d’un soleil généreux. Chemins et sentiers nous emmènent joyeusement vers Donnières. Le groupe s’étire où se regroupe, toujours la bonne humeur et le plaisir. A la pointe du bois,les voilà éparpillées, éclatantes de blancheur, un peu timides aujourd’hui, elles baissent la tête, sans cacher la petite gouttelette verte au bout des tépales qui les magnifie.

Le Mont Aiguille, ce géant minéral nous domine et semble de bonne humeur, ruisselant de lumière, dans cette ambiance montagnarde grandiose. Les houppiers des fayards ont des reflets irisés et brillent au soleil, c’est encore l’hiver, mais ils savent nous donner de la beauté.

Retour par le doux hameau de Château Vieux.

Et nous allons visiter en arrivant vers le parking, un phénomène épiphyte, original, et rare dans nos contrées, depuis 50 ans un épicéa vit dans un saule. C’est un vieux couple qui défie les lois de la nature, le monde vivant n’a pas fini de nous émerveiller.