2025-02-10 St Paul- Ponsonnanche- Grisail

Départ de Monestier: 13h

Départ de la balade: 13h20 à partir du cimetière de Saint Paul lès Monestier

Météo: Ciel gris

Participants: Aïcha- Jean- Brigitte- Martine- Isabelle- Annie- Colette P- Geneviève- Hugues- Catherine- Babeth- Nicole- Dominique N- Dominique- P- Hélène- rené- Pierrot- Sylvie- Sylvie P- Suzanne

Notre circuit:

Distance parcourue: 6km

Dénivelé: 100m

Texte de René:

Saint Paul les Monestier 10 février 2025

Petite promenade villageoise, sur les traces des Eranthis hyemalis, magnifique surprise au cœur de l’hiver. Ces petits soleils brillants se plaisent dans les talus ombragés. C’est près de la mairie que nous pouvons les admirer en compagnie de quelques Perce neige bien timides.

Les Eranthis ont été connus vers 1500 et portent différentes appellations : Eranthe d’hiver, Hellébore d’hiver, Aconit d’hiver, Helléborine…

Plante vivace, tubéreuse, odorante, elle est très prolifique et peut constituer d’immenses et magnifiques tapis lumineux.

Aujourd’hui par manque de soleil nous n’avons pas pu admirer leur pleine féerie jaune vif, elles s’emmitouflaient, à l’abri, dans leur petites boules dorées.

Nous allons rejoindre le petit hameau de Ponsonnanche, quelques belles demeures et un superbe et ancien bassin taillé dans la roche calcaire.

Direction Grisail par un chemin assez humide, voire bourbeux, mais dans une ambiance bucolique.

Vastes prairies pentues, ondulantes, créant un décor imaginaire, nous sommes comme transportés dans un autre monde.

Des arbres vigoureux aux troncs rectilignes nous dominant de toute leur puissance bienveillante.

Les ruisseaux sont gonflés par la fonte de la neige et galopent joyeusement, fraîcheur de leur eau claire et de leur musique apaisante

Une petite chapelle un peu mystérieuse, blottie à la lisière de la forêt, dont nous ne connaissons pas l’histoire.

Voici l’histoire trouvée par Sylvie:

La flore est encore pauvre, mais les prémices printaniers sont là, l’énergie du vivant est latente. Primevères, minuscules Nivéoles, Hellébore, Daphné, Viorne obier… et deux arbres rares par chez nous.

L’Epicéa de Serbie, Picea omorika, espèce endémique d’une région des Balkans, surtout utilisé en arbre d’ornement.

Le Séquoia géant, Sequoiadendron giganteum, endémique de la Sierra Nevada en Californie, peut atteindre 95 mètres et vivre plus de 3000 ans. Quel voyage !

Nous semblons hors du monde et pourtant les habitats sont tout proches, c’est la magie de nos promenades de vivre ces moments suspendus dans le temps.

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