2025-04-21 Le Puits- Sommelongue- Chauplane

Départ: 9h30 de Monestier
Départ de la rando: 10h à partir du Puits

Retour aux voitures: 16h

Le circuit:

Dénivelé: 180 m

Distance parcourue: 6km

Participants: René- Hélène- Jean- Isabelle- Annie- Sylviane- Colette P- Geneviève- Hugues- Delphine- Martine- Suzanne

Description de la balade par René:

Météo favorable, nous voilà en route pour Gresse, route du Serpaton, arrêt après le Puits. Le soleil est de la partie, nous empruntons le large sentier qui mène au pâturage, très vite nous découvrons des Pulsatiles et nous nous en réjouissons.

La Corydale intermédiaire, petite plante timide, relativement rare, est toujours bien présente à l’endroit connu des botanistes, belle satisfaction.

Une autre rareté nous attend sur les blocs calcaires de Somelongue, le Saxifrage du Dauphiné ; c’est tout de même une plante endémique de France ! Les botanistes sont en extase 

Les montagnardes sont là : Potentilles, Renoncules, Scille, Draves … Et encore les mignonnes Pulsatiles, particulièrement abondantes, à tel point que nous appellerons cet itinéraire  « le sentier vagabond des Pulsatiles » !

Et la montagne environnante, depuis la crête de Somelongue, est un ravissement, le colosse local, le Mont Aiguille, le Grand Veymont, les falaises calcaires abruptes du Balcon Est du Vercors, à peine enneigées, les immenses prairies du Serpaton. Ajoutez une qualité exceptionnelle du silence, la bienveillance et la convivialité du groupe, nous sommes dans un autre monde à côtoyer le bonheur.

L’heure du casse-croûte nous trouve dans un endroit abrité et ensoleillé, nous voilà douillettement installés en compagnie des Genévriers (excusez l’oxymore végétal : le côté douillet et celui épineux du Genévrier).

Nous reprenons notre joyeux vagabondage, dans le silence enveloppant des cimes, pour rejoindre les voitures, itinéraire parfois rocailleux, ou moelleux en forêt de Pins sylvestres, et depuis Chauplane la longue remontée dans le pâturage encore sans animaux.

Et nous voilà, rassérénés-es, par cette escapade

Description de la balade par Hugues:

En ce lundi de Pâques la compagnie est réduite mais néanmoins bien motivée malgré l’incertitude météo, ciel couvert et défilement de « Culottes de gendarme » . Première découverte au départ du sentier, non pas un spécimen botanique mais faunesque, un hérisson bien dodu. Vu son embonpoint certainement une femelle gravide, qui n’a pas daigné montrer le bout de son nez à l’éventail des smartphones. La pauvre bestiole effrayée s’est montrée complètement rebelle aux incantations et suppliques de ces Dames. Et nous voilà en file indienne sur un sentier pierreux mais franchement plaisant, avec une pente moyenne et régulière, sol sec dans un sous bois peuplé en majorité de résineux. Les variétés florales attendues sont bien présentes y compris le « Bois-Joli » étonnamment encore fleuri sur ce versant Ouest.

Le sentier débouche à un col ouvert sur une prairie vallonnée, bordée d’une crête rocheuse au Nord-Ouest avec Gresse en Vercors en dessous. Au sommet de la crête une croix dédiée à des bergers foudroyés à ce qu’on dit, que nous atteignons non sans mal, tous les chemins ne mènent pas à Rome et nous pouvons nous délecter d’un tour d’horizon hélas assombri par les nuages, dommage…

Une douce dépression tapissée d’herbe sèche, agréablement chauffée par le soleil capricieux abrite notre pose roborative avec en dessert l’incontournable partage de sucreries, café et fruits secs. Nous poursuivons la randonnée en suivant la ligne de crête en descente vers Chauplane. Chemin faisant, nombreuses trouvailles florales et herbacées avec une halte dans une petite clairière sur des troncs complètement perforé par les pics, un vrai chantier! Toute la compagnie à dégainé le smartphone, l’ensemble étant incontestablement une curiosité « esthétique »… En cours de descente, le groupe opte à l’unanimité pour la direction de Chauplane et laissons derrière nous la direction du Col de l’Allimas.

A partir du hameau nous entamons la remontée d’une magnifique combe au profil typique d’érosion glaciaire, en témoignent les nombreuses brèches morainiques (cargneules) qui ont valu au massif du Vercors la désignation de Piémont Français. Tout au long de la remontée du vallon, dans le creux duquel ruisselle une eau limpide, dans cette riche terre brun foncé, encore d’innombrables spécimens qui captivent le « groupe botaniste ». Pas une goutte de pluie jusqu’à ce que quelques nuages désœuvrés décident de nous perturber, juste assez pour enfiler Poncho ou K-Way pour le retirer quelques minutes après, avec la transpiration de l’effort on est vite aussi trempé au dedans qu’au dehors. Néanmoins pour terminer cette agréable randonnée retour aux voitures avec un beau soleil…

A la prochaine,

Hugues

La flore:

Scilla bifolia
Corydalis intermedia
Pulsatilla halleri
Ranunculus kupferi
Narcissus pseudonarcissus
Gentiana verna
Pulsatilla halleri
Saxifraga delphinensis
Astragalus depressus
Orchis mascula
Caltha palustris

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